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 Fête du cinéma !!!

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Damonx

Damonx


Nombre de messages : 854
Date d'inscription : 21/02/2008

Fête du cinéma !!! Empty
MessageSujet: Fête du cinéma !!!   Fête du cinéma !!! Icon_minitimeMer 2 Juil - 15:40

On commence par « Diary of the dead » de George Romero.
5ème opus de la saga des mort-vivants, 40 ans après « La nuit des mort-vivants », dans un même style cinéma indépendant.
Chacun des films permit à l’auteur de parler, de critiquer la société, l’humanité au point même que les zombies apparaissaient presque plus sympathiques car dénués de leurs vices. Pour celui-ci, il y a comme un retour en arrière.
Dans celui-ci, Romero parle de notre rapport à l’information, à Internet et au discours sur l’image vidéo en tant que témoignage.
Alors que le monde se fait bouffer par les zombies (une fois de plus), une équipe de cinéma va filmer cette horreur pour laisser une trace pour l’humanité restante…
Un film en vidéo comme quelques uns à la mode depuis quelques temps (Romero s’est fait coiffer au poteau par les autres candidats : De Palma avec « Redacted » ; « Rec » ; « Cloverfield »). J’ai déjà donné mon avis sur la bouillie visuelle qui résulte de ses films ; j’avoue que Romero nous transmet beaucoup mieux : c’est visible enfin, car plusieurs caméras donc plusieurs témoins donc plusieurs points de vue (la base même de la mise en scène de cinéma ; c’est là qu’on voit la différence entre un vrai réalisateur et des pseudo-branchouilles).
Le sujet n’est pas neuf : il parle de cette ambiguïté « témoin – acteur » : celui qui a la caméra regarde le monde ; celui qui n’en n’a pas, agit ou peut agir. Chacun son camp mais tout le monde se fait bouffer de toute façon.
Comme souvent dans sa saga, au final, l’humanité régresse, elle n’apprend rien, ne comprend rien et la question se pose toujours en ces termes : sa disparition serait-elle un mal ? Avec une forte option pour un Non massif et franc ; et pourtant…
Pas le meilleur, il est bizarrement assez mou, pas trop effrayant : il manque un petit quelque chose qui le pousserait vers le haut mais j’avoue que je ne sais pas quoi. Sont-ce les personnages qui ne sont pas assez bien dessinés ; ou les acteurs pas fameux (souvent des amateurs mais comme souvent dans la saga hormis le précédent) ; le sujet qui est tellement rebattu ; la mise en scène plus alerte et pourtant moins forte ????????
Moyen je dirais.


Ensuite, on va descendre d’un coup avec « Le dernier repas » (rien à voir avec un masticage de zombie) de Roh Gyeong-tae. Réalisateur coréen de 36 ans dont c’est le premier film.
J’avoue que j’ai pas tout compris à celui-ci : c’est une chronique avec divers personnages qui font pleins de trucs plus ou moins bizarres ; cela tourne autour de la mort (voilà le pourquoi du dernier repas) mais également d’un voyage vers Mars ( ???), de la difficulté de vivre ensemble, etc..
Le sujet ou les sujets sont un peu noyés dans la masse.
C’est filmé à l’asiatique : des plan fixes avec des cadres rigoureux et généralement de grande beauté ou de force mais il y a tellement d’ellipses qu’on s’éclipse parfois.
Cela peut-être amusant, agaçant, incompréhensible, ennuyeux, longuet.
C’est un film pessimiste sur la nature humaine (donc des apparentés avec le précédent) mais pas vraiment abouti (à mon sens évidemment). Je me suis donc ennuyé sur les 1h30.


Un polar décalé avec « Bon baiser de Bruges » de Martin McDonagh dont c’est le premier film ; il commis un court-métrage avec déjà Brendan Gleeson que l’on retrouve ici entouré de Collin Farell et de Ralph Fiennes.
2 tueurs à gage irlandais débarquent à Bruges (donc en Belgique) pour se mettre au vert après le fiasco de leur dernier contrat. Ils ont vraiment du mal à faire croire qu’ils sont des touristes comme les autres ; d’autant que le danger va les rattraper…
Un polar référencé Tarentino (donc très à la mode : comédie noire, dialogues cons mais drôles) néanmoins il arrive à s’écarter du modèle (qui définitivement ne peut être copié vu les merdes qui en ont résulté) à cause d’un principe : les héros sont maladroits mais sympathiques. V’la la grande différence.
Un polar avec le cul entre 2 chaises : beaucoup de comédies ; un peu de drame dédramatisé. Bref, le film ne peut s’élever pour cette raison.
Les acteurs surjouent un peu mais cela renforce le côté comique.
Un des intérêts est le décor : Bruges au temps de Noël ; une ville peu filmée et pas dans ce contexte : par ce côté, cela peut rappeler les polars du Nord de l’Europe.
A noter aussi la belle musique de Carter Burwell (le compositeur attitré des frères Coen).
Pas le polar du siècle, mais un moment agréable.



Un film français (enfin franco-belge, décidément, on y reste) : « JCVD » de Mabrouk el Mechri. Eh oui le film sur Van Damme(je n’aurais jamais pensé à aller voir un film de Van Damme ; vous pensez, ma réputation ; comment ça, je ne convins personne !!!!).
Et bien je vous le dis tout net : c’est le meilleur film de Jean-Claude Van Damme ; et oui !!!.
C’est le second film de Mabrouk (qui n’est donc pas qu’un nom de chien ou alors c’est un hommage) après « Virgil », une comédie dramatique sur fond de boxe.
C’est un faux film sur la vraie vie de Jean-Claude Van Damme (ou le contraire, ça marche aussi) : JC revient dans sa Belgique natale après divers problèmes familiaux et professionnels ; il va à sa banque et « c’est le drame »… Une prise d’otage… par Van Damme lui-même ? Il serait au bout du rouleau ? Nos reporters sont sur place !!!
Le meilleur film de Van Damme (je le répète pour ceux qui ne pourraient le croire) avec une nuance : ce n’est pas son meilleur film d’action (voir la première séquence qui est en fait le filmage d’une scène d’action et là Mabrouk, il est pas dans le coup mais alors pas du tout ; j’espère même que les scènes d’action de Léa seront meilleures que ça). C’est un film de siège qui combine comédie, drame, différents points de vue, un scénario plus complexe qu’il n’y parait et des acteurs auxquels on croit.
En particulier Jean-Claude qui est toujours très juste avec la désormais scène culte de la « confession face caméra » d’une grande puissance émotionnelle.
A noter une bonne réalisation (hormis pour la scène d’action), beau plan, bon montage alterné, une photo expressionniste dominant vers un marron-vert (pouvant rappeler le monstrueux noir et blanc de la Haine).
Bref, un bon moment de cinéma, une surprise vis-à-vis de l’acteur tant décrié (qui pourtant a fait ses meilleurs films ces dernières années avec des asiatiques le plus souvent mais voilà personne ne les voit) qui nous fait une véritable prestation de comédien tout en se jouant lui-même (avec humour, modestie et finalement émotion).
Première bonne surprise de cette fête du ciné.


Et puis la fantasy vint avec le second volume du » monde de Narnia : le Prince Caspian » du réalisateur Andrew Adamson qui avait fait le premier et qui est surtout connu pour les 2 premiers « Shrek ».
Je n’ai pas vu le premier volume ; c’est un produit Disney ; c’est une énième adaptation de romans d’heroic-fantasy pour la jeunesse qui fleurissent sur nos écrans depuis le succès d’Harry Potter. Vous allez me dire : pourquoi allez voir c’te supposée merde ?? En plus j’aime pas trop « Shrek » mais vous savez que j’aime me faire du mal (voir plus haut).
Une raison simple : mon magazine de cinéma fantastique préféré parlait de ses qualités : film belliqueux, sombre, épique, du niveau de la saga du « Seigneur des Anneaux » ; et je voulais voir ça.
Apparemment cela se passe 1 an après le premier film (où je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais on comprend dans l’ensemble) mais le royaume de Narnia a bien changé car 1000 ans a passé pour lui et le monde magique s’est éteint au profit d’une civilisation d’humains. Les héros du précédent volet vont être rappeler pour aider une nouvelle fois ce royaume : rebelote !
C’est très agréable, c’est plein d’aventure, de superbes effets spéciaux, on voit pas les 2h23 passer, c’est plein d’action, de comédie.
C’est quand même du Disney : c’est pas le film de guerre définitif, faut pas rêver mais c’est assez sombre avec beaucoup de couleurs autour. Ça n’a donc pas la même portée que le « Seigneur ».
On peut appeler ça un produit familial de bonne facture.



Et paf, un nouveau super héros : « Iron Man » de Jon Favreau.
Un super héros de la firme Marvel né en 1968 mais pas très connu du grand public ; ce n’est pas mon préféré non plus.
Son réalisateur est surtout connu en tant qu’acteur (en particulier pour « Very bad thing », comédie cruelle mais très drôle de Peter Berg (autre acteur) où notre Jon défonçait une pute dans une salle de bain jusqu’à la crever sur un portemanteau et c’était le début d’une série de morts souvent hilarante ; il fut aussi le camarade avocat du héros aveugle dans le film de super héros raté qu’est « Daredevil ») ; il a réalisé des comédies jusqu’à présent dont je ne vous donnerais pas les noms vue qu’on ne les a pas vues (moi en particulier).
Tony Stark est un inventeur de génie, un vendeur d’arme et un playboy. Il est capturé en Afghanistan et s’en réchappe en se fabriquant une armure de combat surpuissante. Cet épisode va le réveiller sur sa véritable mission pour le monde.
Un peu comme Batman, c’est un homme d’affaire sans superpouvoirs qui met sa fortune et ses connaissances au service de la justice ; avec quelques références à Robocop qui doit beaucoup au départ au « vengeur doré » (autre nom d’Iron Man comme « Tête de fer »).
Si le film est très proche du personnage de BD, pour une fois pas de trahison, mais une bonne adaptation actualisée, l’histoire est sans doute trop simplifiée pour que le projet soit un grand film. Les situations, les personnages, tout est là, ce qui fait que j’avais environ 20 ans d’avance sur le scénar aussi je savais comment tout allait s’engager. J’aurais aimé être plus surpris mais en même temps, le côté balisé mais respecté ne m’a pas embêté.
Les effets spéciaux sont hallucinants (à croire que tout cela est possible !!!!) ; l’acteur incarnant Tony est un acteur puissant (Robert Downey Jr vu dernièrement dans « Zodiac », le dernier David Fincher) et il est très bon même si on lui a rajouté un peu trop d’humour à mon goût.
Si tout ça est bon, il manque un vrai réalisateur pour faire une grande œuvre à l’image d’un « Spiderman » » : c’est le seul point négatif, important mais le film se regarde très bien pour autant.
Allez jusqu’au bout du générique final, une surprise sur la suite des événements et sur le souhait d’une nouvelle adaptation future.
Après un « Ghost Rider » calamiteux, une adaptation classique mais respectable avant le monstrueux « Dark Knight » au mois d’août.


Et on finit avec un OFNI (F comme filmique) : le « Speed Racer » du frère et sœur Wachowski.
Il faut savoir que le film s’est vautré aux USA car c’est un film pour enfant. Or le public qui les suit est plutôt trentenaire et très hardcore comme eux. La dissension était évidente.
Au départ c’est un manga des années 60 mais pas sûr qu’il soit arrivé en France.
Speed Racer est un grand pilote de course automobile en proie à divers tourments suite à la mort de son frère, un autre grand champion. Le business malodorant autour des courses, une sorte de super justicier Racer X (imitateur tiens !!!), une course mythique, de l’action de l’aventure, de la romance…
Certes au niveau scénar, cela va être moins complexe que la saga « Matrix » ; le film fait trop enfant mais fait très manga ; c’est d’ailleurs la meilleure adaptation live d’un manga mais qui ne se veut pas pour adulte.
Visuellement, y’a tellement de couleurs partout et de décors kitch que c’est un peu difficile au départ: il faut donc accepter que c’est pour les enfants ou pour les camés aux champignons hallucinogènes.
Si en tant que film, il est raté d’une certaine façon ; en tant qu’expérience cinématographique, c’est du jamais vu. « Matrix » nous a fait rentrer dans le 21ème siècle ; là, on côtoie le 22ème, on n’a jamais vu de telles images, de tels enchaînements, de telles transitions, de telles mouvements avec pourtant autant de limpidités et de lisibilités.
C’est un peu long, 2h15 pour une telle histoire, simpliste, mais quelle mise en scène pour la faire vivre.
Si le statut des Wachowski est déséquilibré depuis longtemps, cela va continuer.
« Matrix » n’était qu’une mise en bouche ; ils vont beaucoup plus loin dans les désirs visuels asiatiques et ça va pas être fini à mon avis.

Une fête du cinéma assez sympa en somme !!!
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