" La jalousie " - A éviter fortement...

Un film que j'aurais pas du aller voir mais voilà, je ne m'écoute pas (pourtant quelle voix !!!) : « La Jalousie » de Philippe Garrel.
Fils de Maurice Garrel (l'acteur-musicien), il réalise depuis 1964 (un temps que les moins de trente ans ne voient pas vraiment ce que c'était) pleins de films que je suis certain de ne pas avoir vu et même les derniers dont je ne me rappelle rien (signe que je ne les ai pas vu) ; j'aurais du donc m'abstenir du petit dernier.

Un homme de trente ans vit avec une femme dans un meublé. C’est une histoire d’amour. Cet homme a une autre femme avec qui il a eu un enfant qu’il a abandonné. Bien sûr il voit l’enfant mais l’autre femme vit seule avec l’enfant et elle travaille pour le nourrir parce que l’homme ne lui donne rien. L’homme de son côté est très pauvre et il est un acteur. Il joue au théâtre. Et il vit cet amour fou pour une femme qui est aussi actrice. Il se met en quatre, usant de ses relations dans le milieu, pour lui faire obtenir des rôles. En vain.
Et puis cette femme avec qui il vit le trompe à son tour.

Le pitch n'est pas de moi mais déjà, il préfigure le massacre : ça vous semble pas chiant ça ? Et ben ça l'est.
Du cinéma français dans toute sa splendeur.
4 scénaristes pour écrire un truc banal à souhait, mal écrit, sans aucune profondeur, sans aspérité ni originalité et évidemment sans aucune émotion.
Vous ne voulez pas le savoir mais cela raconte un peu l'histoire du père du réalisateur avec son propre fils (Louis Garrel) dans le rôle principal qui s'appelle d'ailleurs Louis, sa sœur joue également sa sœur ; une certaine ambiguïté pourrait donner un peu de sel mais...
Les seuls moments réussis, les scènes avec la fille du héros (pas sa propre fille néanmoins) qui sont particulièrement naturelles du fait de la jeune gamine qui est marrante, fofolle {le réalisateur s'abstient de tout compliment, la fillette a tout appris de la comédie en jouant dans un film de Jacques Doillon (« Un enfant de toi »)}.

La réalisation à l'épaule est d'une neutralité sans pareil ; un film en noir et blanc d'une laideur confondante (disons plus un gris qu'un N&B) qui arrive (injure suprême) à rendre laide la superbe Anna Mouglalis ; faut le faire !!

Louis Garrel se la joue ténébreux comme d'hab ; Anna est moche, reste Olga Milshtein (la petite fille).

Vous avez compris, je me suis fais enculer profond, je vous épargne le supplice (1h17 uniquement et heureusement) et vous supplie de ne pas voir cette honte du cinéma français (alors que je vous ai chroniqué de bons films français dernièrement et mon petit dernier « Casse-tête chinois » fait parti de ces bons films français).

Mauvais film (le message inversé de d'hab) !!!