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 " Kaboom "

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Damonx

Damonx


Nombre de messages : 854
Date d'inscription : 21/02/2008

" Kaboom " Empty
MessageSujet: " Kaboom "   " Kaboom " Icon_minitimeMar 12 Oct - 9:55

Nouveau film d’un des réalisateurs phares de la « Trash generation » des 90’, Gregg Araki avec « Kaboom ». On peut dire que le temps a passé et qu’il est dépassé…
Les années 90, rappelez-vous : la dernière décennie avant l’Apocalypse du 01/01/2000 qui ne serait jamais arrivé, mais qui hélas a bien été dépassé. Bonne époque du Trash dans les milieux indergrounds, un peu comme au temps du Punk, on savait qu’on n’avait que peu de temps, autant donc en terminer avec fracas et ce fut donc pour le cinéma trash et pseudo-intello, un moment phare avec ce réalisateur par exemple. Auteur de la « trilogie de l’Apocalypse adolescente » avec « Totally F***ed Up » (mettez « uck » à la place des astérisques et tout devient plus clair), « The doom generation » et « Nowhere » : de l’ultra-violence, du comique très déviant, du sexe très orienté homo ou bi et dans les positions les plus extrêmes.
En 2005, sort « Mysterious skin », un film plus adulte sur un pédophile et un enfant qui l’adore. Scandale évidemment, un de plus. Et en 2007, « Smiley face », plus léger paraît-il ; tellement que j’ai pas du voir (la distribution a été sans doute hiératique que même mon Studio l’a pas eu).

Smith est un ado « normal » sur le campus : il a une bonne copine qui va avoir une relation homo, il couche avec la belle London tout en désirant Thor, son colocataire, crétin invétéré et californien de souche (pléonasme peut-être).
Depuis quelques temps, il rêve d’une fille rousse qui serait morte et tout ça, ça va faire « Kaboom »…


Horrible constatation : c’est d’une platitude ; où est la rébellion d’antan ? Dans ton … !, pourrait-on presque entendre.
C’est pourtant du pur Araki : des personnages ados ou post-ados, pratiquant sexe, drogue, n’ayant aucun avenir hormis la mort (comme le notre d’ailleurs) ; des images bariolées.
Une petite nouveauté : un hommage affirmé à « Twin Peaks » de par ces rêves prophétiques, de la fille rousse énigmatique ; Lynch doit se remuer dans sa tombe (merde, il n’est pas mort, horrible oubli).
L’histoire va avancer n’importe comment et on va mieux connaître le destin de ce Smith, nom d’emprunt évidemment car le boy est plus qu’il ne le croit.
Je vous informe de la fin (j’adore faire ça !!!!!!) : ça fait kaboom ; tellement prévisible qu’inutile. On sent l’auteur qui casse ses jouets.

Le sujet est dépassé ; le visuel « flashy » bleu, rose est de même : rien à sauver.

Hormis comme à chaque fois, les acteurs. Et Araki va les chercher dans le mainstream comme pour leur faire goûter aux vrais pêchers. Dans « Nowhere », plusieurs acteurs (surtout « trices ») de la série « Beverly Hills » jouaient dedans (enfin, se défonçaient dedans) et ici le héros est joué par Thomas Dekker, incarnation de John Connor pour la série télévisée sur Terminator qui n’aura fait que 2 saisons (mais qui aura audacieusement ébranlé tout le concept – ce que les films n’ont jamais envisagé pour l’instant) ; on retrouve aussi Juno Temple, vue dans « Cracks » de la fille de Ridley Scott et dans « Mr Nobody » ; une petite française, la très belle Roxane Mesquida qui avait joué 3 fois chez la mère Breillat (« A ma sœur », « Sex is comedy » et « Une vieille maîtresse ») et dans le « Sheitan » de Kim Shapiron. Petite apparition de l’acteur fétiche de la trilogie citée plus haut, James Duval qui a vieilli comme l’intérêt du film. Et comme à chaque fois, un peu comme Tarentino, Araki extirpe des has-been, ici Kelly Lynch (« Drungstore Cowboy », « Cocktail ») qui n’a pas trop perdu de ses implants mammaires, ni de son botox au front…

Pas un bon film, une resucée de concepts anciens par un auteur croyant à l’auto-destruction et qui a bien appuyé sur le bouton rouge. Dommage, un chirurgien a du le sauver sur le billard…
A éviter donc…
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