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 " Biutiful "

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Damonx

Damonx


Nombre de messages : 854
Date d'inscription : 21/02/2008

" Biutiful " Empty
MessageSujet: " Biutiful "   " Biutiful " Icon_minitimeMar 26 Oct - 17:53

Un film primé à Cannes : « Biutiful » d’Alejandro González Inárritu.
4ème film de ce réalisateur doué et ultra-primé après « Amours Chiennes » en 2000, « 21 Grammes » en 2003, « Babel » en 2006.
Un metteur en scène habitué à des histoires puzzles de par l’écriture de son scénariste habituel, Guillermo Arriaga avec lequel il s’est embrouillé durant « Babel ». Il est donc orphelin et a écrit le film seul, enfin aidé par 2 nouveaux collaborateurs. Une nouvelle écriture allait-elle changer son cinéma ??

A Barcelone, Uxbal, père de deux enfants, est un intermédiaire dans divers trafics (clandestins, divers produits,…). Il a également une sorte de pouvoir, de prescience lui permettant de conduire les âmes mortes vers leurs dernières demeures ; il ne fait pas ça gratuitement évidemment. Quand la maladie le touche, il va devoir s’y préparer…

Comme tout grand réalisateur, et il en est un, l’écriture est importante mais son talent la dépassait. Il suffit de voir le film réalisé par Arriagas où son écriture habituelle est un élément important du film (qui décline d’ailleurs) mais le film ne transporte pas autant que ceux d’Alejandro.
Ce changement de narration, salutaire (on commençait à connaître ses petits effets) si elle est plus lisible, n’en est pas pour autant plus faible : non, elle est plus dense en fait. On s’intéresse plus à un personnage et non à 36.
Pour faire court, on peu dire que ce personnage vit son purgatoire : nous allons le voir pendant 2h30 (et oui quand même… et pourtant on ne voit pas le temps passer) avec sa petite vie de merde, à essayer de faire coïncider l’éducation de ses enfants, aider les autres (sa femme dépressive, divers clandestins en manque de tout) et bientôt s’occuper enfin de lui à cause de la maladie. Un personnage très humain, pas parfait, sympathique ou odieux parfois, qui souffre énormément.
Voilà encore un film bien gai ; sans doute le plus douloureux du réalisateur avec « 21 grammes ».

Une histoire forte parfaitement racontée comme à chaque fois avec une caméra virevoltante (mais pas trop). Sa caméra semble être en symbiose avec l’affect des personnages. On ne voit pas un spectacle, on est dedans. C’est sans doute sa grande force de conteur d’histoires.

Et il a l’intelligence de trouver les bons acteurs aux bons rôles : ici, il valorise le grand Javier Bardem en lui donnant un rôle tout en contraste. Bardem est très sobre en même temps que poignant. Il a parfaitement mérité son prix d’interprétation à Cannes. Les autres ne sont pas en reste mais nous ne les connaissons pas.

Et de quatre. Alejandro nous convainc que la perte de son scénariste n’a pas entaché la force de son cinéma. Il était bien le maître d’œuvre de ceux-ci ; malgré les dires de son ex-scénariste. Un long film jamais ennuyeux, fort et entêtant.

Bon film !!!
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