"Inside Llewyn Davis "

Le nouveau film des frères Coen : « Inside Llewyn Davis ».
le précédent film des brothers était un western « True Grit » qui était plutôt bien même si je n'étais pas hyper excité du résultat comme pour les derniers films du duo. Le nouveau sera de même.

Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961.
Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien, et affronte des obstacles qui semblent insurmontables -- à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot.

Un manifeste de la « loose » qui a des moments amusants, chiants, informatifs sur la réalité de l'époque folk.
Le film est inspiré du folkeux Dave Van Ronk qui a fait un album qui s'appelle « Inside Dave Van Ronk » donc presque comme notre film. Dingue quoi !!
je ne connais pas trop l'époque, le genre de cette musique (ça manque de saturation et de gros sons mais c'est bien quand même, je peux même en écouter, c'est dire).
J'avoue que l'intérêt dramatique de cette histoire m'est passé à côté.
Me suis donc plutôt ennuyé.

Si la photographie est de toute beauté (une normalité chez les brothers) d'un petit frenchie, Bruno Delbonnel qui avait travaillé avant sur le « Dark shadow » de Burton ; la mise en scène est d'une paresse, indigne du Grand prix qu'ils ont eu à Cannes.
Ou alors il faut seulement s'appeler Coen et hop, on gagne et bien pas avec moi, il faut montrer patte blanche et là, c'est du téléfilm de bas étage.

Rien à dire côté acteur avec la découverte d'Oscar Isaak (vu dans « Drive », dans « Robin des bois ») dans le rôle principal où il joue et chante vraiment mais parce c'est un vrai musicien et on me l'avait caché.
Carey Mulligan (« Drive » « Gasby le magnifique ») est moins craquante que d'habitude faute à cette coiffure pas terrible et puis elle dit des gros mots à chaque phrase. On retrouve l'inévitable John Goodman pour une séquence plutôt longue, pas indispensable (comme beaucoup de séquences du film à mon sens).

Cela ne sera pas mon préféré des frères Coen, en même temps, je crois qu'il n'y en aura plus, mes films d'eux sont du passé.

Bon film !!!