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 "L'incroyable Hulk"

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Damonx

Damonx


Nombre de messages : 854
Date d'inscription : 21/02/2008

"L'incroyable Hulk" Empty
MessageSujet: "L'incroyable Hulk"   "L'incroyable Hulk" Icon_minitimeMer 30 Juil - 11:04

Un Blockbuster tout vert… de rage : « L’incroyable Hulk » de Louis Leterrier.
Qui ne connaît pas le géant vert (non pas celui du maïs ou alors très transgénique) ? Des bd à foison, une série TV et déjà un film en 2003 réalisé par Ang Lee (« Tigre et dragon ») qui s’est avéré assez maniéré et peut-être trop avant-gardiste pour le grand public d’où échec commercial.
Aussi faisons table rase pour repartir depuis le début avec un film qui ressemble à du Hulk : action et moins de psychologie.
Et pour ça, on engage un petit frenchi : on est les rois du bourrinage, c’est bien connu. Je ne sais pas comment Louis a atterri là mais voilà qui est le personnage : assistant sur « Alien la résurrection », entre dans l’Organisation Besson pour 3 films : « Le transporteur 1 et 2 » [des putains de scènes d’action car l’aide de Corey Yuen (au passage un bon acteur et un des meilleurs chorégraphes de combat hongkongais ; Besson sait d’entourer)] ; « Danny the dog » (passé sur Tffff1 très récemment et péchu en diable avec ce petit côté très identifiable du scénar bessonnien). Bref, l’homme sait faire du film d’action, a travaillé avec des étrangers sur le plateau et sait obéir (vaut mieux avec Besson) = candidat idéal.

Le générique explique (ré-explique) le premier film comme s’il y en avait pas : 2min supérieure à 2h++ du film précédent. Bruce Banner se cache toujours en cherchant le moyen de guérir de son expérience qui l’a transformé en Hulk. L’armée et surtout le général Ross le recherche avidement non pas pour le sauver, ni l’arrêter, non pour le disséquer et pouvoir renouveler l’expérience pour créer des super-soldats pour le futur. Car le futur, c’est la guerre (réveillez-vous !). Y’a déjà un volontaire et il expérimente déjà un truc de la seconde guerre mondiale (le sérum qui a créé Captain America, ils en parlent pas aussi distinctement mais croyez-moi aveuglément) : Et comme souvent la science n’est pas exacte ; et ça dérape.


Le partis pris est de faire très différent du premier film et surtout que cela ressemble à la BD (on a payé pour ça et on avait été déçu du premier film pour cela) : pari gagné.
L’histoire se suit pas mal, n’est pas hyper-originale (mais les BD non plus, y’a pas trop de chefs d’œuvre dans la saga de Hulk) mais plutôt fonctionnelle pour nous offrir de la grosse baston (3 au total : pas tant que ça donc).
Etant un gros connaisseur, je sais qui est le méchant à venir dès que son nom est prononcé (un peu comme dans « Iron Man ») mais comme le monde a changé, c’est amusant de voir comment ils ont adapté tout ça.

Techniquement, le Hulk est plus réaliste, surtout plus effrayant et mieux intégré dans l’image (vu qu’évidemment, il n’existe pas) : sa première apparition (post générique) est assez phénoménale.
Les scènes d’action sont puissantes que cela soit contre des armes (tanks, hélico), des soldats et surtout contre sa nemesis (« l’Abomination » : sa réplique moins belle que lui (et oui, c’est possible)) : j’ai assez apprécié donc…

Banner est joué par Edward Norton (« American history X », « Fight Club », dernièrement « L’Illusionniste ») acteur que j’apprécie particulièrement, c’est sans doute pas son meilleur rôle mais il rend crédible le personnage (il ne sera pas dans la suite vu qu’il a un différent avec les producteurs qui ont oublié de le créditer dans la ré-écriture du scénario et qui ont charclé dans le montage pour faire un film plus commercial. Louis doit être habitué avec Besson aussi, on ne l’a pas entendu broncher par contre Edward a fait une grosse colère ce qui fait qu’il n’a pas défendu le film qui a un grand succès donc pas grave au demeurant). Sa copine pour le côté « la belle et la bête », c’est Liv Tyler (qui remplace la sublissime Jennifer Connely, donc évidemment vous comprendrez que je suis pas pour même si j’ai rien contre elle et que j’aime beaucoup son papa, Steven Tyler, chanteur d’Aerosmith quand même) mais j’avoue que son rôle est un peu faible ; Son papa dans le film, le général Ross, c’est William Hurt (j’avoue que visuellement, Sam Elliot qui le jouait dans le précédent ressemblait plus au personnage) et il est évidemment à la hauteur.
Et le grand méchant, c’est donc Emil Bronsky qui va devenir l’Abomination et c’est un dingue qui l’incarne : Tim Roth (« Reservoir Dogs » ; « Pulp Fiction » ; dernièrement le dernier Coppola et le remake de Funny Games) qui évidemment se met en avant par sa prestation (jamais trop éclatée) mais bien barré néanmoins.

Au final, un bon film de super-héros, un bon de divertissement.
Et le projet se précise : on retrouve à la fin, Tony Stark (alias Iron Man) qui vient faire une petit balade pour parler du futur projet « Les Vengeurs ».
C’est donc le futur morceau pour Hollywood : rassembler l’équipe pour faire le plus grand groupe de super-héros. Technologiquement, c’est maintenant faisable.
On imagine un jour le crossover ultime : Vengeurs, X-men, Spiderman, les 4 Fantastiques et Hulk (faut pas l’oublier lui).
C’est beau les rêves !!!! Bon, le futur, c’est la guerre. Certes… mais chez les super-héros, la guerre, ça fait du dégât… alors imaginons ça cinématographiquement…
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