"A swedish love story"

Dans ces temps de canicule, un film du froid, de Suède : « A swedish love story » de Roy Andersson.
C’est en fait son premier film et il date de 1970, c’est une ressortie donc, de ce réalisateur pas vraiment connu du grand public mais plutôt de celui des festivals. C’est en 2000 qu’il fut vraiment mis en lumière avec son 3ème film « Chansons du deuxième étage » qui remporta le prix du jury au Festival de Cannes. Depuis il réalisa un quatrième film, « Nous les vivants » en 2007.
J’ai bien étalé ma culture sur ma tartine comme de la confiture mais j’ai jamais vu un film de lui. Commençons donc par le premier.

Comme son nom l’indique, le film ne raconte pas une guerre intergalactique. Eté 1970, en Suède, 2 adolescents découvrent l’amour.
C’est beau… et juste après, y’a un tueur en série qui les viole (on me dit que j’ai du changer de chaîne… Sorry, j’ai du m’endormir.)
Vous allez me dire, pourquoi j’ai été voir ce sujet qui m’emballe ???
Heu… Et bien… et puis… Mais les Studio, ils ont marqué "chef d'oeuvre" dans le carnet...

Si je vous en parlais… même si je n’ai pas grand-chose à vous en dire…

C’est un élève d’Ingmar Bergman (Là, TB a déjà quitté la chronique !!!), comme à peu près tout les cinéastes des pays scandinaves, cela nous permet d’avoir une idée de ces sociétés. Depuis 1970, ça n’a pas changé, Lars Von Trier, Winstenberg et compagnie nous l’expliquent, ils ne sont pas un modèle de vie (lisez également la trilogie top des ventes « Millenium » de Stieg Larsson) : nous avons donc des gens désespérés et hystériques.
Enfin, ceci concerne plutôt les adultes. Là, les adolescents y croient et s’oublient dans les douces sensations des premiers émois.

On va dire que niveau scénar, c’est plus une succession de scénettes qu’autre chose, c’est bucolique (très 70’ quoi !!!), avec des images très colorées (si !) car on est en été (cela a même été tourné durant la canicule de la suède ; la France est toujours en retard, elle a eu la sienne plus tard et en plus elle se fait remarquer avec…). Donc c’est beau la Suède avec du soleil, même les villes, c’est dire.
C’est un filmage naturaliste (les règles de Bergman), c’est du pur cinéma scandinave.

Les acteurs nous sont inconnus, ils semblent être plutôt amateurs mais très naturels, surtout les 2 enfants absolument saisissants.

Voilà, après, je vais pas dire que je me suis pris la baffe du siècle : le film n’est pas long (mais déjà trop !!!), y’a un peu d’humour (mais suédois, ça limite !), c’est un peu suffocant (c’est l’idée même de ce cinéma).
Dans le genre (le romantisme ado), j’ai quand même une préférence pour les film de Larry Clark (là on va me dire Clark et le romantisme ado, rien à voir ; mais si….) : c’est plus démonstratif, ça en pue même, mais c’est bon la merde (on en bouffe tout les jours et on ne s’en passe plus, on en redemande même).
Le « Chansons du deuxième étage » semble être plus sympa même si tout autant dépressif (sûrement plus même) mais avec beaucoup d’humour non sensique.


Bon film !!!