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 "Capitalism a love story"

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Damonx

Damonx


Nombre de messages : 854
Date d'inscription : 21/02/2008

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MessageSujet: "Capitalism a love story"   "Capitalism a love story" Icon_minitimeDim 13 Déc - 17:46

Un nouveau Michael Moore, encore un, vous allez me dire, une super production : « Capitalism, a love story ».
Après les grandes multinationales, la vente des armes, le gouvernement Bush, le système de santé américain : maintenant Wall Street, autant dire un système économique, les USA donc le monde.
2007 sortait le précédent film « Sicko » de Michael Moore ; toujours bien agencé hormis que les failles devenaient plus visibles : faire une opposition entre les systèmes de santé américain désastreux et celui de l’Europe et en particulier de la France qui serait si miraculeux. On croit rêver.

Vous voulez tout savoir sur Wall Street et sur la plus grande escroquerie de l’histoire des USA : c’est là et ça dure bien 2h.

Comme toujours, on apprend des choses vu que tout est simplement expliqué, mis en parallèle ; en même temps, c’est toujours un peu plus compliqué, nuancé, vicieux : il y a une récréation de la réalité qui parfois devient de la surenchère et de l’inexactitude.
Le film a été commencé avant le crack, la crise, la déroute, la fin du capitalisme : heureusement, tout est terminé, et c’est reparti comme en quarante.
Pour la première fois, par rapport à cette crise, Moore donne les noms des coupables, des traîtres, des affiliés, du pourquoi et du comment cela s’est passé et surtout pourquoi cela s’est résolu et qui s’est enrichi au passage (les mêmes comme d’hab évidemment). Il est évidemment amusant de voir notre Mickey horrifié par tant de cynisme.
Mais voilà, à force, on connaît ses coups de gueule, ses combats perdus d’avance : tout cela ne fait pas avancer grand-chose.
Car comme dirait le grand John Carpenter au travers du plus grand criminel du cinéma, Snake Plissken : « Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes… ».
On peut être d’accord ou pas avec le sujet, les thèses : mais à quoi bon ??

La manière est souvent plus forte : le Moore est un narrateur hors pair qui arrive à mettre en parallèle des sujets et des conclusions souvent drôles et brillantes : des révélations propres aux journaux à scandales en montrant les petitesses de ses victimes (des grands néanmoins et normalement dangereux mais rien n’est encore arrivé à notre Mickey).
Pour celui-ci, il faut avouer qu’il y a des pesanteurs au milieu du film ; heureusement, la fin très thriller relance l’intérêt avec des témoignages des représentants du congrès énonçant la malversation du gouvernement Bush et des banques juste avant l’élection d’Obama. Superbes révélations s’il en est.
Des pesanteurs car le film est moins drôle ; Moore se met un peu moins en avant hormis dans les scènes de fin où il se veut être un citoyen responsable et partir arrêter les grands banquiers et autres réceptionnaires de votre argent qui a désormais disparu. C’est tellement ridicule que c’en est risible.

Donc rien de neuf à l’Ouest !!!
Le constat d’un échec, un de plus.

Bon film !!
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